mercredi 19 juin 2019

Boris Cyrulnik - La résilience dans les situations extrêmes



Dès le stade fœtal apparaît une mémoire sans souvenirs que précèdent
les traces de ce dont nous sommes issus. Ces traces de vie nous
submergent ou nous manquent, nous enchantent ou nous hantent, nous
subliment ou nous sidèrent lorsqu'elles sont liées à l'innommable, nous
repèrent ou nous perdent, souvent nous trompent, toujours s'estompent.
Différentes formes d'expression, l'art comme le récit, les rappellent à
leur façon. Celui-ci peut se faire à bouche fermé, être partagé, il
forme notre alentour comme il nous forme ou nous déforme. Qu'en
faisons-nous, ancrent-elles nos douleurs ou sont-elles factrices
possibles de résilience ? A l'occasion de l'hommage rendu à Germaine
Tillion au Panthéon, mercredi 27 mai 2015, Boris Cyrulnik revient sur la
vie de la résistante française pour développer la théorie de la
résilience dans les situations extrêmes.

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jeudi 8 novembre 2018

vendredi 24 août 2018

Thomas d'Ansembourg, éducation et jeunesse (extrait)


 14 outils de Parentalité Positive et Bienveillante 

  3eme partie!!

3- Être conscient des étapes et du processus de développement de votre enfant

Quand ma fille (3 ans), qui sait très bien mettre ses
chaussures ou aller aux WC seule, réclame mon aide, j’accepte sa
demande, car je sais que cette phase de “régression” est le signe de l’arrivée imminente d’une nouvelle étape de son développement.
Là, par exemple, elle vient d’apprendre à coordonner ses mouvements
pour se donner de l’élan toute seule sur la balançoire et a appris a
manier des ciseaux
Connaitre les étapes du développement de l’enfant vous permettra d’adapter vos réactions, vos exigences et votre autorité aux besoins et aux compétences de votre enfant, en fonction de son âge !

4- prendre conscience de vos priorités

Quand il y a des situations difficiles, de plus en plus souvent, je me force à ARRETER ce que je fais. Je me dis qu’il n’y a RIEN de plus important que la relation avec mes enfants.
Ils sont en devenir et TOUT compte! Je n’y arrive pas toujours…
Parfois, mes priorités changent, mais ça devrait arriver le moins
souvent possible. C’est vraiment POSSIBLE de changer sur ce point! Par
exemple, pendant un coup de téléphone, on peut dire “je vous rappelle
plus tard” ou si on a des trucs sur le feu, éteindre! … Si on a une
crise à gérer et que ça va nous mettre en retard… eh ben, on sera en
retard…

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jeudi 23 août 2018

 14 outils de Parentalité Positive et Bienveillante !

 2eme partie!!


- Être à l’écoute des besoins

Après, j’essaie d’écouter mes enfants et d’honorer leurs demandes. J’essaie (je fais ce que je peux, mais je progresse) de voir pourquoi ils sont “demandants”/”lourds”. Ont-ils eu leur dose de sommeil ? Sont-ils assez nourris? Se sont-ils assez dépensés? Ont-ils eu assez de contacts physiques? D’interaction? De câlins? Les ai-je écoutés suffisamment? Ont-ils été TROP stimulés? Est-ce qu’ils sont dans leur “rythme” ou “déphasés”? […]
J’ai demandé à ma fille de me dire quand je parle trop fort ou qu’elle a peur de moi. Je l’ai “autorisée” à me dire “stop!” Je lui ai demandé aussi qu’elle me dise elle aussi clairement ce qu’elle veut pour que je puisse changer la situation. Exemple” si je suis trop longtemps sur mon ordinateur ou au téléphone, maintenant elle me dit “maman, je voudrais que tu arrêtes et que tu viennes avec moi” ou “je veux pas que tu téléphones, je suis toute seule”. Je prends ses souhaits en considération, je m’organise pour être avec elle. Depuis, elle a arrêté de me sauter sur le dos ou de s’accrocher à mes jambes ou de faire du bruit exprès pour attirer mon attention. Elle dit aussi “maman, crie pas à tes enfants, ça fait triste à tout le monde.” Hum… Hier j’ai été un peu rude avec mon fils qui était dans mes pattes et elle m’a reprise en disant “maman, doucement, dis à S.: “S. , je voudrais que tu ailles là-bas, je veux passer…” 🙂

Chez nous c’est un peu pareil, Lou (bientôt 3 ans et demi) supporte de moins en moins les cris (qui sont d’ailleurs de moins en moins fréquents). Lorsque nous nous emportons (ce qui nous arrive tout de même, comme à tout le monde), elle reprend nos mots : « Papa, ça ne sert à rien de crier ! » ou « Maman, on ne s’énerve pas sur les enfants, ça nous rend triste »… Ya pas photo ! Ca donne une belle claque et nous calme rapidement ! Ça nous fait aussi réaliser que nous sommes sur la bonne voix : la communication non violente sera bien une « langue maternelle » pour nos 3 enfants.


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mercredi 22 août 2018

14 outils de Parentalité Positive et Bienveillante !

1ere PARTIE 

Nous vous proposons dans cet articles de continuer à recenser ces outils de Parentalité Bienveillante et Respectueuse !
Et c’est à travers l’email (incroyablement riche en bons conseils) qu’une maman a posté sur la liste parents conscients, que nous allons découvrir ensemble 14 outils… que vous pourrez facilement mettre en place chez vous ! (Chaque outil est bien entendu agrémenté de nos commentaires ;-))
little child baby

1- Commencer par s’occuper de soi

Pour rester connecté à ses enfants, voilà ce qui marche pour moi (dans l’ordre et en partant de la base):
  1. Être reposée. C’est-à-dire dormir suffisamment et bien. Ça veut dire aussi que parfois je fais des siestes, tant pis pour le ménage!
  2. Bien m’alimenter. Ne pas sauter le petit-déj’ par exemple ou “oublier de manger”. Hypoglycémiée, je deviens imbuvable!!! J’ai toujours une barre de céréales dans mon sac… Trop de café ne me réussit pas non plus. Je veille aussi au manque de magnésium, essentiel pour la santé nerveuse.
  3. M’oxygéner. Si je ne bouge pas assez, si on reste trop à l’intérieur, je risque plus de “péter un plomb”. J’ai recommencé à faire du yoga avec les enfants le matin et c’est génial. Ça me détend et eux aussi.
  4. Remplir mes réservoirs d’énergie, me ressourcer, me recentrer, faire des trucs qui me plaisent (surfer, écrire, parler à une copine, prendre un bain chaud relaxant, lire…) Certains ont besoin de faire du sport ou de pleurer un bon coup… de méditer ou de s’affaler devant la télé… chacun son truc.
On pourrait aussi ajouter : remplir son propre réservoir affectif. C’est flagrant chez nous (et peut être chez vous aussi) : en tant que parents, nous donnons beaucoup d’affection à nos enfants (qui nous le rendent bien généralement)… mais nous avons besoin d’en recevoir aussi de la part de notre conjoint… cela participe à notre bien-être et enclenche une “spirale positive”. A l’inverse, le manque d’attention, d’affection, de câlins de la part du conjoint, entraine souvent un cercle vicieux :”je suis aigri, (car en manque d’attention / de reconnaissance), j’en deviens désagréable avec les enfants (souvent, on se “venge” sur nos enfants, de notre colère envers le conjoint)… qui me rendent la pareille, etc.”

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