jeudi 8 novembre 2018

vendredi 24 août 2018

Thomas d'Ansembourg, éducation et jeunesse (extrait)


 14 outils de Parentalité Positive et Bienveillante 

  3eme partie!!

3- Être conscient des étapes et du processus de développement de votre enfant

Quand ma fille (3 ans), qui sait très bien mettre ses
chaussures ou aller aux WC seule, réclame mon aide, j’accepte sa
demande, car je sais que cette phase de “régression” est le signe de l’arrivée imminente d’une nouvelle étape de son développement.
Là, par exemple, elle vient d’apprendre à coordonner ses mouvements
pour se donner de l’élan toute seule sur la balançoire et a appris a
manier des ciseaux
Connaitre les étapes du développement de l’enfant vous permettra d’adapter vos réactions, vos exigences et votre autorité aux besoins et aux compétences de votre enfant, en fonction de son âge !

4- prendre conscience de vos priorités

Quand il y a des situations difficiles, de plus en plus souvent, je me force à ARRETER ce que je fais. Je me dis qu’il n’y a RIEN de plus important que la relation avec mes enfants.
Ils sont en devenir et TOUT compte! Je n’y arrive pas toujours…
Parfois, mes priorités changent, mais ça devrait arriver le moins
souvent possible. C’est vraiment POSSIBLE de changer sur ce point! Par
exemple, pendant un coup de téléphone, on peut dire “je vous rappelle
plus tard” ou si on a des trucs sur le feu, éteindre! … Si on a une
crise à gérer et que ça va nous mettre en retard… eh ben, on sera en
retard…

A vos questions et expériences!!!

Venez nous retrouvez sur le forum en cliquant ici





jeudi 23 août 2018

 14 outils de Parentalité Positive et Bienveillante !

 2eme partie!!


- Être à l’écoute des besoins

Après, j’essaie d’écouter mes enfants et d’honorer leurs demandes. J’essaie (je fais ce que je peux, mais je progresse) de voir pourquoi ils sont “demandants”/”lourds”. Ont-ils eu leur dose de sommeil ? Sont-ils assez nourris? Se sont-ils assez dépensés? Ont-ils eu assez de contacts physiques? D’interaction? De câlins? Les ai-je écoutés suffisamment? Ont-ils été TROP stimulés? Est-ce qu’ils sont dans leur “rythme” ou “déphasés”? […]
J’ai demandé à ma fille de me dire quand je parle trop fort ou qu’elle a peur de moi. Je l’ai “autorisée” à me dire “stop!” Je lui ai demandé aussi qu’elle me dise elle aussi clairement ce qu’elle veut pour que je puisse changer la situation. Exemple” si je suis trop longtemps sur mon ordinateur ou au téléphone, maintenant elle me dit “maman, je voudrais que tu arrêtes et que tu viennes avec moi” ou “je veux pas que tu téléphones, je suis toute seule”. Je prends ses souhaits en considération, je m’organise pour être avec elle. Depuis, elle a arrêté de me sauter sur le dos ou de s’accrocher à mes jambes ou de faire du bruit exprès pour attirer mon attention. Elle dit aussi “maman, crie pas à tes enfants, ça fait triste à tout le monde.” Hum… Hier j’ai été un peu rude avec mon fils qui était dans mes pattes et elle m’a reprise en disant “maman, doucement, dis à S.: “S. , je voudrais que tu ailles là-bas, je veux passer…” 🙂

Chez nous c’est un peu pareil, Lou (bientôt 3 ans et demi) supporte de moins en moins les cris (qui sont d’ailleurs de moins en moins fréquents). Lorsque nous nous emportons (ce qui nous arrive tout de même, comme à tout le monde), elle reprend nos mots : « Papa, ça ne sert à rien de crier ! » ou « Maman, on ne s’énerve pas sur les enfants, ça nous rend triste »… Ya pas photo ! Ca donne une belle claque et nous calme rapidement ! Ça nous fait aussi réaliser que nous sommes sur la bonne voix : la communication non violente sera bien une « langue maternelle » pour nos 3 enfants.


A vos questions et expériences!!!

Venez nous retrouvez sur le forum en cliquant ici

mercredi 22 août 2018

14 outils de Parentalité Positive et Bienveillante !

1ere PARTIE 

Nous vous proposons dans cet articles de continuer à recenser ces outils de Parentalité Bienveillante et Respectueuse !
Et c’est à travers l’email (incroyablement riche en bons conseils) qu’une maman a posté sur la liste parents conscients, que nous allons découvrir ensemble 14 outils… que vous pourrez facilement mettre en place chez vous ! (Chaque outil est bien entendu agrémenté de nos commentaires ;-))
little child baby

1- Commencer par s’occuper de soi

Pour rester connecté à ses enfants, voilà ce qui marche pour moi (dans l’ordre et en partant de la base):
  1. Être reposée. C’est-à-dire dormir suffisamment et bien. Ça veut dire aussi que parfois je fais des siestes, tant pis pour le ménage!
  2. Bien m’alimenter. Ne pas sauter le petit-déj’ par exemple ou “oublier de manger”. Hypoglycémiée, je deviens imbuvable!!! J’ai toujours une barre de céréales dans mon sac… Trop de café ne me réussit pas non plus. Je veille aussi au manque de magnésium, essentiel pour la santé nerveuse.
  3. M’oxygéner. Si je ne bouge pas assez, si on reste trop à l’intérieur, je risque plus de “péter un plomb”. J’ai recommencé à faire du yoga avec les enfants le matin et c’est génial. Ça me détend et eux aussi.
  4. Remplir mes réservoirs d’énergie, me ressourcer, me recentrer, faire des trucs qui me plaisent (surfer, écrire, parler à une copine, prendre un bain chaud relaxant, lire…) Certains ont besoin de faire du sport ou de pleurer un bon coup… de méditer ou de s’affaler devant la télé… chacun son truc.
On pourrait aussi ajouter : remplir son propre réservoir affectif. C’est flagrant chez nous (et peut être chez vous aussi) : en tant que parents, nous donnons beaucoup d’affection à nos enfants (qui nous le rendent bien généralement)… mais nous avons besoin d’en recevoir aussi de la part de notre conjoint… cela participe à notre bien-être et enclenche une “spirale positive”. A l’inverse, le manque d’attention, d’affection, de câlins de la part du conjoint, entraine souvent un cercle vicieux :”je suis aigri, (car en manque d’attention / de reconnaissance), j’en deviens désagréable avec les enfants (souvent, on se “venge” sur nos enfants, de notre colère envers le conjoint)… qui me rendent la pareille, etc.”

A vos questions et expériences!!!

Venez nous retrouvez sur le forum en cliquant ici

vendredi 1 juin 2018


Résultat de recherche d'images pour "le complexe du homard"
 

"L'enfant a toujours l’intuition de son histoire. Si la vérité lui est dite, cette vérité le construit."

Pensées

L'enfant est une personne
Très jeune, Dolto avait promis : « Quand je serai grande, je tâcherai de me souvenir de comment c’est quand on est petit. » Elle n’oubliera jamais que le nouveau-né aspire d’abord à communiquer et que ses désirs, indépendants de ceux d’un adulte, sont aussi respectables. Une approche psychanalytique se traduisant par une confiance totale envers les sujets de ses cures, qu’elle cherchera à « suivre », persuadée que chaque enfant est doté d’un savoir, même confus ou ignoré, le guidant sur son chemin : « fou », « débile », qu’importe, dès lors qu’il trouve un équilibre. Mais ce respect d’un choix de vie est surtout une éthique, pour laquelle Dolto a milité avec vigueur, faisant parfois scandale dans une société habituée à considérer que l’enfant n’a de la valeur que par ce qu’il peut devenir, pourvu qu’il soit assez « sage » et suive sa vocation : satisfaire ses parents.

Tout est langage
A la différence de l’animal, chez l’être humain tout « veut dire ». Les gestes les plus absurdes ont un sens, font partie d’un langage symbolique à travers lequel se tisse ce que Dolto appelle « la fraternité d’espèce ». Parler, s’exprimer, permet de marquer sa différence vis-à-vis d’un autre (avant tout de sa mère), pour mieux partager avec lui des émotions, des souvenirs, des idées.
Le “parler vrai”
Encore faut-il parler « avec » l’enfant et pas seulement « à » l’enfant. Surtout, lui « parler vrai ». « On ne peut pas mentir à l’inconscient, il connaît toujours la vérité », insistait la psychanalyste. Dès les premières heures, un enfant décèle l’accent de vérité (« la coïncidence entre ce que l’on dit et ce que l’on éprouve »), et il en a besoin pour ce qui concerne ses origines, l’histoire familiale, afin que vitalité biologique et vitalité sociale concordent.

Le complexe du homard
Dolto a inventé cette image (1) pour représenter la crise d’adolescence. L’enfant se défait de sa carapace, soudain étroite, pour en acquérir une autre. Entre les deux, il est vulnérable, agressif ou replié sur lui-même. Mais « ce qui va apparaître est le produit de ce qui a été semé chez l’enfant », avertit Dolto. Les parents devraient donc voir les crises explosives comme une preuve qu’ils ont rempli leur contrat, les repères éducatifs s’avérant suffisamment souples pour « sauter » au bon moment.
A l’inverse, si les parents sont trop rigides, l’ado restera prisonnier de sa carapace et désarmé face à la dépression.

L’image inconsciente du corps
Il s’agit là du concept central de l’œuvre de Dolto théoricienne. La psychanalyste est partie du concret, en l’occurrence des dessins des enfants qu’elle recevait. Elle a réalisé que ces dessins représentaient en fait leur propre corps, un corps parfois aberrant, fantastique, en un mot imaginaire, figurant leurs désirs, leurs manques, leurs rapports avec les autres.
Le corps imaginaire est notre premier moyen d’expression, un langage symbolique, toujours mystérieux. C’est à travers cette vision du corps que la dimension éthique et poétique de Dolto se révèle avec le plus de force. Car on peut appeler le respect de ce mystère-là chez l’autre par un autre nom : liberté.
A vos questions et expériences!!!
Venez nous retrouvez sur le forum en cliquant ici